Échelle Humaine est un festival de performance, danse contemporaine et arts vivants organisé chaque année à Lafayette Anticipations (et en partenariat avec le Festival d’Automne). Le festival propose des créations engagées qui relient les corps, l’espace, la matière et les formes d’expression sensibles.
Anteforma assure la direction technique de l’événement : adaptation des dispositifs techniques aux œuvres, gestion des espaces, coordination scénique, tout en respectant l’architecture singulière du lieu, pour que chaque performance trouve sa pleine résonance.
Édition 2024 (du 20 au 22 septembre)
- Rabih Mroué (metteur en scène libanais) a présenté une œuvre où fiction et réalité se croisent dans des dispositifs visuels.
- Dalila Belaza (chorégraphe franco-algérienne) a exploré une danse universelle et spirituelle.
- Phia Ménard (plasticienne et chorégraphe française) a proposé une pièce mêlant éléments naturels, souffle et illusion.
- Léa Vinette (artiste française) et d’autres créateurs émergents ont complété une programmation aux frontières du réel et de l’imaginaire.
Édition 2023 (du 15 au 17 septembre)
- Ivan Cheng (performeur australien) a présenté Clarities, une performance absurde et grotesque jouant avec les codes de l’art contemporain.
- Alix Boillot (artiste française) a créé Scénographie potentielle, une sculpture activée bleue, en constante transformation.
- Paul Maheke (artiste français basé à Londres) a proposé L’Origine de la Mort, une performance autour du corps, de l’identité et de la symbolique.
Édition 2022 (du 12 au 18 septembre)
- Noé Soulier (chorégraphe français) a rejoué les Improvisation Technologies de William Forsythe dans une conférence dansée.
- Bryana Fritz (performeur américain) a présenté Submission, portraits performatifs de saintes médiévales.
- Dorothée Munyaneza (chanteuse et performeuse franco-rwandaise) a livré une série de chants a cappella comme un territoire de mémoire.
- Pol Pi (chorégraphe et musicien brésilien installé en France) a mêlé danse et violon autour de pièces de Dore Hoyer et Hindemith.
- Yasmine Hugonnet est revenue avec La Peau de l’Espace, un solo sur la perception du corps dans l’espace.
- Clédat & Petitpierre (artistes franco-suisses) ont animé leur sculpture-performance Helvet Underground.
- Jonathan Burrows & Matteo Fargion (artistes britannique et italien) ont proposé leurs duos minimalistes faits de gestes et de silences.
Édition 2021 (du 20 au 26 septembre)
- Marcelo Evelin (chorégraphe brésilien) est revenu avec Ai, Ai, Ai, un solo autour de la mémoire et des racines.
- Flora Détraz (chorégraphe suisse) a proposé une performance où le corps et la voix créent des décalages étranges.
- Tiago Rodrigues (metteur en scène portugais) a présenté By Heart, une performance partagée avec le public autour de la mémoire et de la littérature.
- Emma Bigé et Antonija Livingstone (chercheuse française et performeuse canadienne) ont proposé une conférence-sieste expérimentale, à la frontière de l’écoute et du silence.
Édition 2020 (du 21 au 27 septembre)
- Boris Charmatz (chorégraphe et danseur français) a interprété Dans (sans titre) (2000) de Tino Sehgal, une pièce jouant sur la mémoire et la transmission des gestes.
- Sorour Darabi (chorégraphe franco-iranien·ne) a présenté Farci.e, un solo où le langage et le corps interrogent les notions de genre et d’identité.
- Simon Senn (artiste suisse) a proposé Be Arielle F, une performance hybride autour des avatars numériques et de la virtualité des corps.
- Balkis Moutashar (chorégraphe française) a créé Attitudes habillées – les soli, une exploration des relations entre vêtements, postures et corps.
- Mette Ingvartsen (chorégraphe danoise) a présenté Manual Focus, performance sensorielle où le corps devient matière étrange et indéfinissable.
- Benjamin Kahn (chorégraphe belge) a proposé Sorry, But I Feel Slightly Disidentified…, une pièce questionnant les stéréotypes et les identités de genre.
Édition 2019 (du 16 au 22 septembre)
- Yasmine Hugonnet (danseuse et chorégraphe suisse) a présenté Se sentir vivant, une pièce qui explore l’expressivité du corps et du regard.
- Ivana Müller (auteure et performeuse installée en France) a proposé We Are Still Watching et Hors-Champ, des œuvres participatives mêlant dialogues et poésie.
- Jan Martens (chorégraphe néerlandais) a montré Sweat Baby Sweat, un duo intimiste autour de l’amour et de la vulnérabilité.
- Trajal Harrell (chorégraphe américain) a présenté Dancer of the Year, un solo questionnant les identités de la danse.
- Yves-Noël Genod (performeur et poète français) a mêlé danse, texte et improvisation dans une performance libre et bavarde.
© Photos : Marc Domage & Martin Argyroglo